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Mes GTJ 2007 et GTMC 2009 en VTT solo
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4 août 2009

GTMC ETAPE 8 : Dourbies/Gîte du Mas-d'Aubert (Les Lavagnes)

LUNDI 25 MAI 2009

Distance totale : 86,6kms

Denivelé positif : 1393m

Temps de parcours : 7h03min

Moyenne de l'étape : 12,28km/h

Vitesse max : 42,76km/h

Encore une bonne journée de VTT avec du kilomètre, du dénivelé, et des paysages grandioses. Et le soleil qui continue d'accompagner sans faillir cette randonnée.

Je décolle du gîte à 07h30 pour éviter la traversée du plateau du Larzac sous la canicule. Mesure inefficace car il fait très chaud dès 10 heures du matin...

Comme hier, les premiers kilomètres sont en montée goudronnée, et l'on se prend à rêvasser de nouveau en roulant, à la faveur du balisage GTMC que l'on retrouve ici. Mince pause d'orientation car dès que l'on quitte la D299b pour pénétrer dans la forêt, le balisage redisparaît. On jouera ainsi plusieurs fois avec la limite de la zone centrale du Parc National des Cévennes, et Chamina semble avoir respecté à la lettre l'interdiction du balisage à l'intérieur...

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Vue sur la vallée de la Dourbie en quittant la ville éponyme.

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Rencontre matinale dans la forêt de l'Aigoual.

Du coup, on chemine très prudemment à chaque intersection, et en s'aidant des courbes de niveau, des thalwegs, et des chemins forestiers numérotés, vous devriez pouvoir arriver à vous extirper indemne de cette aventure forestière.

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Le Pic Saint-Guiral.

Après avoir basculé versant sud, on chemine sur le superbe chemin forestier n°77 sous le Saint-Guiral, et ce en descente rapide jusqu'au col de la Barrière. Et là, changement radical de paysage...

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Vue vers le sud et adoucissement progressif du relief...

Une fois Sauclières traversée, le chemin devient impossible après avoir quitté la D7, et ce jusqu'au lieu-dit "Prat Long", après le pont de chemin de fer et les retrouvailles avec la D7 quitté peu avant :  une inutile incursion en paysage chaotique de coupe dans une végétation de fourrés épineux, dangeureuse pour les pneus, usante pour la machinerie humaine. Avant Combe-Redonde, on entre vraiment sur le plateau du Larzac, à la végétation rare mais toujours piquante (prunelliers, aubépine...). J'y laisse d'ailleurs ma troisième chambre à air, peu avant Gaillac. Le tronçon est cependant très roulant et je "pause-sandwiche" à La Couvertoirade. Petite visite éclair des ruelles, de ses commerces (que des artisans d'art), et je file ensuite vers La Vernède par un chemin tout aussi fabuleux...

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Sur le plateau du Larzac, entre Combe-Redonde et Gaillac.

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La Couvertoirade.

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Dans La Couvertoirade.

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Une belle lavogne.

Rapide pause hydratation et crème solaire à La Vernède, archétype du hameau déserté depuis des lustres...

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Ancien hameau de La Vernède.

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J'suis pas mécontent de cette photo...

Rapidement, après La Vernède, se dessine la dernière grosse difficulté de la journée, et de la rando aussi d'ailleurs : le Mont Saint-Baudille, 800m d'altitude. L'approche à partir de Saint-Pierre-de-la-Fage est assez facile, au moins jusqu'au Col du Vent. A partir de là, cela devient l'horreur, sous la chaleur, sur un sentier où les pierres roulent sous les pieds, avec une déclivité infernale. Poussette donc jusqu'au sommet...

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Une des dernières difficultés de la randonnée : le Mont Saint-Baudille.

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Impossible ascension du Mont Saint-Baudille par la face nord...

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On s'approche du sommet.

Le sentier suit ensuite vers le nord la ligne de crête en passant successivement sous le Pioch Farrio, sous le Pioch de Roquebrune et le Pioch de Fraisse.

On entame ensuite une superbe descente rapide sur Les Lavagnes. Je suis à ce moment alerté par un bruit pas commun vers l'arrière de ma monture. Effectivement, mon porte-bagages pend lamentablement dans le vide, retenu grace aux tendeurs disposés entre le sac et la selle. Les trépidations de ce sentier auront eu raison de la solidité de ce porte-bagages qui aura pourtant tenu dans des portions plus chahutées du parcours (descente sous le Puy-de-Dôme/tronçon 3, descente vers le Lac Chambon/tronçon 6, descente du Mont-Mouchet/tronçon 15, descente vers le Cros/tronçon 22 etc...).

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Coup de fatigue pour le porte-bagages... mais heureusement la veille de l'arrivée...

Je trouve un arrimage de fortune qui me permet de gagner rapidement le gîte du Mas-d'Aubert, aux Lavagnes. J'y arrive donc à 17h10, après avoir perdu du temps à l'entrée du hameau : un gîte abandonné portait accroché au mur extérieur un panneau avec le numéro de téléphone que j'avais composé pour réserver la nuit de ce soir. Heureusement, je vois au loin sur la route un autre pannonceau "Gîte" et je décide donc d'y aller... Il s'agira en fait du bon gîte, nouvelle localisation... Encore fallait-il le savoir...

Super accueil au Mas-d'Aubert, gîte pour moi tout seul, photos du porte-bagages cassé (utiles pour le remboursement), lessive (demain dernière journée mais je n'ai plus rien à me mettre de propre). Je me pose vraiment pour la première fois, rassuré par le fait que j'irai au bout de cette aventure normalement sans pépin, et, ayant plus que respecté mon découpage, j'aurai mon train demain soir à Sète...

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